Conseil d'Etat, 1997, arrêt commune d'Arcueil

Qui concernait une interdiction par un maire d’un affichage publicitaire en faveur des messageries roses, que le maire défend son interdiction en disant que c’est attentatoire à la moralité publique (jurisprudence Lutétia) avec des circonstances locales mais que c’est d’une manière plus générale une atteinte à la dignité de la personne humaine. Sur ce fondement le maire veut interdire la diffusion.

Face à cela le CE réagit en disant qu’il n’y a aucune raison d’invoquer ce moyen. Frydman dans ses conclusions est entendu : on ne peut pas utiliser la dignité de la personne humaine dans le cadre d’une conception d’une certaine morale sexuelle.